Une des résolutions du nouvel an : me lancer dans un projet avec une dead-line, histoire de ne pas remettre à plus tard.
C'est en naviguant sur le site de l'université que j'ai trouvé ce concours d'arts plastiques, local, gratuit, ouvert à toutes les techniques, proposé aux étudiants de l’académie et pour lequel une idée m'est venue rapidement.
Concept de l'exposition
Le CROUS Orléans-Tours et l'université de Tours organisent en fait chaque année un concours d’arts plastiques Le Printemps de l'Art Étudiant. Le thème de cette onzième édition était « Art recyclé ». Trois œuvres seront primées et un ensemble d’œuvres fera l’objet d'une exposition itinérante dans la région.
Tours • Site des Tanneurs. Hall Thélème. 12 février au 23 février. • Site Grandmont. - MDE. 27 février au 9 mars. - Lounge de Pharmacie. 9 mars au 16 mars. • RU du plat d’étain. 20 mars au 30 mars.
Blois • RU La Gabare. 3 avril au 13 avril.
Orléans • Le Bouillon. 17 avril au 27 avril.
Bourges • RU Lahitolle. 2 mai au 18 mai.
Eclosion
J'ai donc proposé un projet : Eclosion
Date de réalisation : janvier 2018
Dimensions réelles (Hauteur x Largeur x profondeur) : 30x40x40 cm
Techniques : sculpture (fil d’acier, papier mâché, collage, plastique découpé) et peinture (acrylique et peinture vitrail).
A la croisée de mes inspirations récentes et d’un projet plus ancien qui n’avait pas vu le jour dans le cadre de l’option facultative d’arts plastiques, voilà que je me tourne vers un projet en volume.
Trois « recyclages » interviennent dans cette proposition.
D’abord, le choix des matériaux s’est porté sur des éléments récupérés et réutilisables (réintroduire les déchets dans le cycle de production étant la définition même du recyclage).
Ensuite, cet arbre ne vous fait-il pas penser à une œuvre célèbre ? C’est donc un art recyclé dans une autre forme et un autre but. L’arbre est un symbole de vie, d’environnement, de nature, et plus encore. Ce projet à visée communicative devait être explicite et compris par le plus grand nombre dans le but de sensibiliser à travers l’art, d’où ce choix figuratif.
Finalement, la nature même de l’art est questionnée. Le spectateur est invité à écrire et à laisser une part de lui-même dans ce projet ainsi, l’œuvre trouve son apogée dans la performance du public. Le happening brouille les codes, à la limite de l’anti-art, il tente de supprimer toute frontière entre art et vie. Le public en mouvement tout comme l’œuvre, est donc engagé dans cette démarche fédératrice et il devient alors partie prenante.
Une idée lancée, qui germe, le fer qui émerge, le public qui nourrit l’œuvre originelle, la transforme et la transcende… une éclosion.
Résultats
Cette œuvre a été sélectionnée pour l'exposition itinérante, ce qui était un grand plaisir car c'est à travers l'exposition que cette œuvre trouverait son aboutissement. J'ai hâte de voir à quel point elle a pu être enrichie par les apports de chacun ! Le lancement aux Tanneurs laissait présager une bonne réception :-)
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